Jardins romains

ROCAILLE ROMAINE

1997 – eau-forte et pointe sèche sur cuivre
La rocaille romaine se compose comme un paysage scénique, il s’impose à la lecture comme un décor de caractère théâtral.
La poursuite du travail de gravure a donné lieu à quelques rares épreuves non conservées;
état définitif tiré à 50 exemplaires numérotés en arabe, tirés sur Japon appliqué.

PORTIQUE DE LIVIE

1991 – Eau-forte et pointe sèche sur cuivre
L : 250 H : 250
D’après Pierre GRIMAL, le jardin de l’épouse d’Auguste, bordé par un long portique, se situait à flanc de colline sur la Palatin.
1er état: 2 épreuves en romain, dont une retouchée au crayon (sur Rives).
2ème état: reprise à l’eau-forte sur la totalité de la plaque, 2 épreuves en romain sur 1/2 raisin Arches.
3ème état: léger ponçage sur saule et bosquet suivi d’une reprise en pointe sèche pour signifier les ombres, donner plus de densité au feuillage du pin et accentuer le détail des colonnes; 2 épreuves en romain, l’une retouchée au crayon, l’autre utilisée comme enveloppe du cuivre.
4ème état: de nouveau quelques ponçages suivis de reprises en pointe sèche; 10 épreuves en romain, 4 sur Chine ocré appliqué sur Angoumois.
5ème état: importante reprise du pin en pointe sèche; tirage des 50 exemplaires sur chine appliqué sur Rives 1/2 Jésus.
Reproduction de l’état définitif dans le catalogue Pointe et Burin, Paris, 1993.

LE NYMPHÉE AUX ACANTHES

1998 – Eau-forte et pointe sèche sur cuivre
L:250 H:250
Le nymphée, issu du grec: « nymphaeum » ne peut s’attribuer qu’à des édifices sacrés, des sanctuaires des nymphes… Il évoque tout un cortège d’associations à la fois religieuses et esthétiques (P. Grimal).
Nombreuses épreuves en cours de travail, plus ou moins maculées.
État définitif tiré à 50 exemplaires sur Japon appliqué, numérotés en arabe.

LE CRYPTOPORTIQUE

1998 – L: 250 H: 250
Eau-forte et pointe sèche sur cuivre
Fait partie d’une suite inspirée par la lecture des « jardins romains » de Pierre Grimal: p.228, (La casa omerica = la maison des cryptoportiques, ouverture de la façade sur jardin)
1er état: 2 épreuves numérotées en romain
2ème état: reprise tant à l’eau-forte qu’en pointe sèche portant sur l’ensemble, une épreuve d’essai sur japon appliqué et tirage de 50 exemplaires numérotées en arabe, également sur japon.

LE BELVÉDÈRE DE LUCULLUS

1991 – Eau-forte et pointe sèche sur cuivre – L: 250 H: 250
Conçue après la lecture de l’ouvrage de Pierre Grimal consacré aux jardins de la Rome antique. Il présume que le jardin de ce gastronome pouvait se situer sur le même espace que les jardins de l’actuelle Villa Médicis; en conséquence, son belvédère pourrait être dans la même situation que celui qui occupe le sommet du « bosquet » maintenant. Le graveur s’en est donc inspiré avec une certaine liberté.
1er état: construction au trait de la composition, 2 épreuves numérotées en romain dont une avec corrections au crayon;
2ème état: gravure à l’eau-forte des cyprès du bosquet, 2 épreuves numérotées en romain .
3ème état: accentuation des morsures sur presque toute la gravure, une seule épreuve en romain.
4ème état: léger ponçage du bosquet, quelques traits de burin dans les arbres du premier plan, 10 épreuves d’artiste numérotées en romain tirées sur Chine appliqué ocré.
5ème état: après quelques reprises en pointe sèche bien ébarbées, tirage des 50 exemplaires numérotés en arabe, le plus grand nombre sur Chine appliqué.

Figure sur l’invitation de l’exposition faisant suite au Prix Baudry de la Fondation Taylor 1996, catalogue Pointe et Burin 1993, biennale de gravure de Conflans Sainte Honorine 2001. Reproduite dans « Les escaliers » de Annick Stein, Ed. Eyrolles, p.6